Dans la revue de presse du lundi 16 janvier, nous aborderons : l’opposition contre la hausse des taxes, les discussions sur le problème du travail forcé ainsi que la sortie aberrante de Medvedev.
Contre la hausse des impôts
Les partis d’opposition se sont regroupés contre le projet du Premier ministre Fumio Kishida d’augmenter les impôts pour couvrir une augmentation des dépenses de défense. Ils espèrent ainsi tirer parti du mécontentement du public pour contester cette décision. Les débats à la Diète sur le sujet auront lors de la prochaine session parlementaire ordinaire qui débutera le 23 janvier. Le Parti Communiste Japonais s’est mis d’accord avec ses homologues, le Parti Démocrate Constitutionnel du Japon, principal parti d’opposition, et le Parti Japonais de l’Innovation, pour y affronter Kishida. Cet affrontement se passera également dans les urnes avec les élections locales au printemps.
Résolution du conflit
Des hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères du Japon et de la Corée du Sud auraient discuté en vue de résoudre le problème du travail forcé en temps de guerre. En effet, Takehiro Funakoshi, qui dirige le bureau des affaires asiatiques et océaniennes, s’est entretenu pendant près d’une heure et demie avec la directrice générale pour les affaires asiatiques et pacifiques, Seo Min-jung. La discussion aurait tourné autour du plan de résolution proposé par la Corée du Sud. Celui-ci inclurait notamment le versement d’indemnités aux victimes de travail forcé via une fondation publique.
Medvedev en roue libre
L’ancien président russe Dmitri Medvedev a appelé le Premier ministre Fumio Kishida à se faire « seppuku« , le suicide rituel par éventration. Le vice-président du Conseil de sécurité russe n’a apparemment pas apprécié la rencontre entre Kishida et le président américain Joe Biden à Washington. Les deux dirigeants ont ainsi fait une déclaration conjointe et ont mis en garde la Russie contre l’utilisation de l’arme atomique. Medvedev a qualifié cela comme une « honte horrible » rappelant que le Japon a été la seule victime de ce type d’arme du fait des États-unis. Selon lui, le seul moyen pour Kishida de laver cette honte est de s’ouvrir le ventre devant ses ministres.