Dans la revue de presse du jeudi 25 janvier, nous aborderons : la condamnation à mort d’un pyromane, la mise en place d’une coalition militaire face à la Corée du Nord, ainsi que la découverte d’une lettre de samuraï.
Condamnation à mort
L’auteur de l’incendie meurtrier de Kyoto Animation est condamné à mort après avoir été reconnu coupable par le tribunal de Tôkyô. Cet incendie, qui a causé la mort de 36 personnes et blessé 32 autres, représente l’un des crimes les plus meurtriers depuis l’ère Heisei (1989-2019). C’est durant un long témoignage que Shinji Aoba a déclaré que le studio d’animation avait plagié son roman, et qu’il ne pouvait pas les pardonner. La défense a soutenu que ce dernier souffrait de troubles mentaux sévères depuis plus de 10 ans, et qu’il n’était pas en mesure de différencier le bien du le mal. Jugé coupable, il a exprimé ses regrets et s’est excusé auprès des familles des victimes, en déclarant qu’il acceptait sa condamnation à mort.
Guerre en préparation
Le ministre des Affaires étrangères russe, Segueï Lavrov a accusé les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon de préparer une guerre contre la Corée du Nord lors d’une conférence de presse de l’ONU. Il a affirmé que cette coalition militaire s’entraînait avec des exercices à grande échelle. En réponse, les trois pays ont qualifié leurs manœuvres militaires conjointes de nature défensive et nécessaires pour faire face aux menaces croissantes de la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. Kim Jong Un, un des rares dirigeants mondiaux à soutenir ouvertement la guerre contre l’Ukraine, a initié une série d’essais d’armes et de menaces provocatrices, contribuant à un climat mondial extrêmement hostile jamais atteint depuis des années.
Lettre de Samuraï
Un professeur d’université a récemment annoncé la découverte d’un document rédigé par le samuraï Date Masamune, premier chef du domaine de Sendai. Cette trouvaille a eu lieu dans un musée situé à Himeji, dans le département de Hyôgo. Kenji Matsuo, professeur émérite de l’Université de Yamagata spécialisé dans l’histoire médiévale japonaise, affirme que ce document a été écrit par un célèbre seigneur local japonais (daimyô) de la période Sengoku (1477-1573). En raison de détériorations, certaines parties de la lettre sont illisibles, mais Matsuo et d’autres experts ont collaboré pour décrypter le message inscrit.