Dans revue de presse du mardi 19 décembre, nous aborderons : les perquisitions au PLD, la Russie ne veut plus discuter, ainsi que le projet pour la calligraphie.
Enquête en cours
Des enquêteurs spéciaux du Bureau du procureur public de Tôkyô ont perquisitionné les bureaux de deux factions du Parti Libéral-Démocrate ce matin, dans le cadre de l’enquête sur un scandale de fonds politiques qui a secoué l’administration du Premier ministre Fumio Kishida. Les perquisitions ont eu lieu dans les bureaux de la faction Seiwa Seisaku Kenkyukai, dirigée autrefois par l’ancien Premier ministre Shinzô Abe, et de la faction Shisuikai, dirigée par l’ancien secrétaire général du PLD, Toshihiro Nikai. Le scandale concerne des dessous-de-table non déclarés liés à la vente de billets pour des levées de fonds politiques.
Territoires du Nord
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que tous les litiges territoriaux entre Moscou et d’autres pays, y compris le Japon, étaient « terminés ». Lavrov a suggéré que Moscou ne discutera jamais plus avec Tôkyô de la souveraineté des îles détenues par la Russie au large de Hokkaidô. Les quatre îles ont été saisies par l’Union soviétique après la Seconde Guerre mondiale, entravant la signature d’un traité de paix. En mars 2022, la Russie a suspendu les négociations avec le Japon après que Tôkyô a imposé des sanctions en réponse à l’invasion de l’Ukraine.
Shodô
Le Japon a décidé de proposer la calligraphie japonaise shodô à l’inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO à l’automne 2026. La candidature, annoncée en même temps que six autres ajouts à la liste de propositions pour 2025, sera soumise d’ici la fin mars. La calligraphie shodô, désignée bien culturel immatériel du Japon en 2021, implique d’écrire des caractères de manière décorative avec des pinceaux à encre. La calligraphie japonaise a évolué de manière unique, exprimant la diversité et la profondeur de la culture japonaise.