Dans la revue de presse de ce jeudi 14 mai, nous aborderons : des politiciens accusés de sexisme, puis une aide financière accordée aux étudiants, et enfin les pertes causées par l’arrêt du sport professionnel.
Des politiciens sexistes
Une visite de parlementaires fait l’objet de récriminations au Japon. L’association Colabo gère le Tsubomi Cafe : un bus-refuge pour les adolescentes qui ont besoin d’un logement pour nuit, d’aide ou de soutien psychologique. Elles ont souvent été victime de violences sexuelles ou sont en situation précaire. Des membres du Parti Libéral Démocrate ont rendu visite à ce bus, mais ça s’est plutôt mal passé. Une adolescente a déclaré avoir été touchée par un des politiciens, et la plupart sont accusés d’avoir énoncé des propos sexistes.
Aide aux étudiants
Le gouvernement japonais a proposé de verser jusqu’à 200 000 yens (1 870 dollars) aux étudiants qui risquent de ne pas pouvoir payer leurs frais de scolarité, en raison des pertes financières dues au coronavirus. Cette aide sera disponible pour les étudiants inscrits dans les universités, les écoles supérieures, les collèges et les écoles de langue japonaise. Cela inclut les étudiants étrangers, dont beaucoup comptent sur les revenus d’un emploi en voie de disparition pour payer leurs études.
Sport à l’arrêt
Le coût économique de l’arrêt du sport professionnel au Japon (à cause du coronavirus) s’élèvera à environ 274,7 milliards de yens (2,6 milliards de dollars) d’ici la fin juin, a déclaré mercredi un économiste de l’université du Kansai. En plus des coûts directs, le chiffre final de 274,7 milliards de yens inclut le coût des achats indirects dans les entreprises liées : telles que les restaurants et l’effet sur la consommation des employés des entreprises liées. « Je crains que de nombreuses petites organisations et clubs mettent beaucoup de temps à se remettre », a commenté Miyamoto.