Dans la revue de presse du mardi 29 octobre, nous aborderons : Shigeru Ishiba est-il en danger, les difficultés des travailleurs étrangers, ainsi que le début de l’abattage des arbres au Jingu Gaien.
Shigeru Ishiba
La coalition du Parti libéral-démocrate (PLD) et du Kômeitô a perdu sa majorité à la Chambre basse lors des élections, menaçant la position de Shigeru Ishiba comme Premier ministre. Avec seulement 218 sièges, le PLD n’a plus les 233 nécessaires pour garantir le maintien d’Ishiba à son poste. Une session spéciale de la Diète, prévue en novembre, déterminera le prochain Premier ministre par un vote décisif. Bien que le Parti démocrate constitutionnel cherche des alliances, il est peu probable qu’il obtienne suffisamment de soutien pour placer Yoshihiko Noda au pouvoir. Ishiba reste donc favori pour conserver son poste, du moins pour l’instant.
Soutien aux travailleurs
Alors que la population japonaise diminue, le nombre de travailleurs étrangers augmente, notamment pour pallier la pénurie de main-d’œuvre. Cependant, ces travailleurs font face à des difficultés liées à la langue, à l’isolement culturel et aux conditions de travail. La création d’une nouvelle catégorie de visa et la révision des lois visent à attirer davantage de travailleurs non qualifiés d’ici 2027. Malgré les efforts pour offrir des services multilingues, le soutien reste insuffisant. Des experts soulignent l’importance de développer des ressources humaines de haut niveau et de favoriser l’intégration des étrangers pour que le Japon devienne une destination attractive.
Début des travaux
Les travaux de déforestation ont débuté dans le parc Jingu Gaien à Tôkyô, suscitant des tensions entre écologistes et promoteurs immobiliers. Le projet, dirigé par Mitsui Fudosan, prévoit la construction de trois gratte-ciel et la démolition d’un stade historique, remplacé par une nouvelle structure. Malgré la mobilisation d’un groupe de manifestants, le projet est soutenu par la gouverneure de Tôkyô, Yuriko Koike, pourtant ancienne ministre de l’Environnement. Les opposants dénoncent la réduction de la végétation dans une ville déjà en déficit d’espaces verts, qui voient de plus en plus de parcs transformés pour des intérêts commerciaux.