Dans la revue de presse de ce mercredi 17 février, nous aborderons : le Japon lance ses premières vaccinations contre la COVID-19, les dates de vaccination selon les groupes prioritaires, et la ministre en charge des JO remplacerait le président du comité d’organisation.
Le Japon lance ses premières vaccinations contre la COVID-19
Le Japon a lancé ses premières vaccinations contre le nouveau coronavirus mercredi à 9 heures au centre médical de l’Organisation nationale des hôpitaux de Tôkyô dans le quartier de Meguro. Le directeur du centre médical de Tôkyô, Kazuhiro Araki, a été le premier à recevoir l’inoculation. Après leurs vaccinations, le personnel de l’hôpital a attendu 15 minutes dans une zone d’observation non loin du site de vaccination en cas d’anaphylaxie, une réaction allergique grave. Des effets secondaires comme des douleurs au niveau de l’injection ont été rapportés. 84,3% ont ressenti cette douleur et 62,9% se sont plaints de fatigue, entre autres symptômes.
Les dates de vaccination selon les groupes prioritaires
Le vaccin nécessite deux doses administrées à trois semaines d’intervalle. Le centre médical de Tôkyô a déclaré qu’il prévoyait de vacciner environ 800 personnes dans le groupe de première priorité. Après cela, la vaccination doit être donnée aux quelques 3,7 millions de travailleurs médicaux restants. Les vaccinations de deuxième priorité pour environ 36 millions de personnes âgées devraient commencer dès avril, suivies par la vaccination d’environ 8,2 millions de personnes souffrant de maladies sous-jacentes. Et enfin, celles pour le reste de la population devraient commencer cet été.
La ministre en charge des JO remplacerait le président du comité d’organisation
Le comité chargé de sélectionner un nouveau président du Comité d’organisation olympique de Tôkyô s’est réuni mercredi et se serait mis d’accord pour désigner Seiko Hashimoto, ministre en charge des JO et ancienne sportive médaillée olympique. Elle succéderait à Yoshiro Mori, qui a annoncé sa démission la semaine dernière suite à des commentaires sexistes. La nomination de Seiko Hashimoto n’a pas encore été confirmée par les organisateurs, et certains médias affirment que la course est toujours ouverte, citant d’autres candidats potentiels comme Yasuhiro Yamashita, président du Comité olympique japonais, ou Mikako Kotani, directrice sportive de Tôkyô 2020.