Dans la revue de presse du vendredi 13 janvier, nous aborderons : le présidence japonaise au Conseil de sécurité, la décision sur le rejet des eaux de Fukushima ainsi que la mort de la baleine dans la baie d’Ôsaka.
Réunion à l’ONU
Le ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a présidé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU à New York ce jeudi. Le Japon occupe en effet la présidence tournante mensuelle du Conseil pour ce mois de janvier. Il y a souligné l’importance d’un état de droit international. « L’État de droit entre les nations est un concept universel. Il ne s’agit pas de choisir des camps. Il ne s’agit pas de prendre un terrain d’entente entre des camps opposés » a-t-il déclaré en parlant de la guerre en Ukraine. Lors de cette réunion, le représentant russe Vassily Nebenzia a rejeté « la responsabilité de la Russie dans les menaces à la paix et à la sécurité internationales ».
Printemps ou été
Le gouvernement a annoncé que le rejet des eaux traitées, mais contenant une faible concentration de tritium, de la centrale de Fukushima allait commencer ce printemps ou cet été, deux ans après la première annonce. Une nouvelle décision dans ce sens, ainsi que sur le soutien financier aux communautés de pêcheurs touchées, a été approuvée lors d’une réunion des ministres concernés vendredi. Les pêcheurs et les habitants locaux ne sont pas les seuls à s’inquiéter de ce rejet à environ un kilomètre des côtes japonaises. En effet, la Chine a également fait part de son opposition au projet.
Mort inévitable
Des responsables de la ville d’Ôsaka ont déclaré qu’une baleine qui s’était égarée dans la baie de la ville, depuis au moins lundi, était morte. L’animal de huit mètres, probablement un cachalot, avait été repéré dans les eaux peu profondes près de l’embouchure de la rivière Yodo. Il a paru, dans un premier temps, avoir un comportement normal avant de rapidement devenir moins actif. Il a été retrouvé à 400 mètres d’un quai ce vendredi et la mort a été confirmée par des experts de l’aquarium de la ville, qui doivent également se prononcer sur l’utilisation du corps.