Dans la revue de presse de ce mardi 29 avril 2025, voici nos actualités : la poursuite de la hausse des prix du riz, des nouvelles méthodes de démission pour les employés japonais, ainsi que l’introduction du concept de « mariage amical ».
Hausse progressive des prix du riz
Les prix du riz japonais continuent de grimper à travers tout l’Archipel pour la 16e semaine consécutive, malgré la libération de nouveaux stocks fin mars. Le prix est monté de trois yens (2 centimes) par rapport à la semaine dernière mais a doublé de prix lorsque le riz n’était qu’à 2000 yen (environ 12 euros) l’année dernière. Selon une étude menée par le ministère de l’agriculture sur 1000 supermarchés, le prix pour un sac de 5 kg était de 4220 yens (26 euros environ) durant la semaine du 20 avril. La semaine dernière, le gouvernement japonais a une nouvelle fois libéré des stocks de riz et prévoit de les envoyer chaque mois jusqu’au début de l’été.
La « démission furtive » des employés japonais
D’après une étude conduite par une entreprise de recherche d’emploi, environ 45% des employés à temps plein s’adonnent à de la « démission furtive« , concept qui est apparu sur TikTok aux États-Unis, en 2022. Ce terme désigne une tendance à faire le minimum requis par leur poste pour satisfaire leurs besoins personnels, sans vouloir poursuivre une carrière, avoir des promotions ou des augmentations de salaires. Cette tendance devient très populaire et peu à peu une norme chez la jeune génération, avec 46,7% des employés à la vingtaine la pratiquant. Cela reflète une main-d’œuvre moins motivée mais plus saine au niveau de l’équilibre vie professionnelle-vie privée. Les employés japonais qui la pratiquent constatent que leur poste ne correspond pas à leurs attentes, n’aiment pas les remarques faites par leurs employeurs, se contentent de leur poste actuel pour éviter d’avoir à fournir davantage d’efforts.
Une forme de mariage au-delà des normes
Une agence de mariages de Tôkyô a vu naître une nouvelle forme d’union pour les personnes ne portant aucun sentiment amoureux pour l’un l’autre ou ne voulant pas procréer mais afin de profiter des bénéfices apportés par la sécurité sociale japonaise et pour se conformer aux pratiques sociétales, le « mariage amical« . Depuis la dernière décennie, plus de 300 mariages amicaux ont été réalisés à cette agence, ces unions sont souvent contractées par des personnes de sexualités différentes et voulant satisfaire leurs parents, qui portent la croyance populaire qu’un couple homme-femme doit se marier et avoir des enfants, malgré la progression des valeurs de diversité au Japon. Ce genre de couple peut malgré tout développer des sentiments pour l’autre et renforcer leur vie de famille.