Après la plainte déposée par une lycéenne contre son établissement pour l’avoir obligée à se teindre les cheveux pour continuer sa scolarité, une étude a été menée pour connaître l’ampleur de ce débat dans les écoles.
Dans la préfecture d’Osaka, 80% des lycées ont demandé aux élèves de confirmer leurs couleurs naturelles si elles n’étaient pas noire. 74 écoles sur 137 ont demandé une confirmation orale et 35 un document écrit.
Pour les personnes bravant l’interdit, 48,9% ont dû se recolorer les cheveux. Cette situation s’explique par le fait que l’école japonaise prône l’uniformité, une valeur propre au Japon.
Pour certains, comme le professeur Tsunehide Agata, ce règlement ne devrait pas être critiqué. En effet, il permet, d’après la croyance populaire, de se focaliser uniquement sur leurs études et non leurs désirs. Pour d’autres, comme le professeur Naoki Ogi, il s’agit là d’une discrimination pouvant aller jusqu’à la violation des droits de l’homme et de sa vie privée. Pour ce professeur, il n’y a aucun intérêt éducatif.