Dans la revue de presse de ce vendredi 15 novembre, nous aborderons : le retour chez lui d’un professeur détenu en Chine depuis septembre, puis la réouverture d’un site touristique sur le mont Hakone, et enfin la volonté d’un ministre américain de ne pas abandonner l’accord d’échanges d’informations entre la Corée du Sud et le Japon.
Un professeur potentiellement espion
Un professeur japonais de l’Université d’Hokkaido qui avait été détenu en Chine a été libéré et est rentré chez lui vendredi. Le professeur, âgé d’une quarantaine d’années, a été confirmé en bonne santé. Il était détenu en Chine depuis le mois de septembre car il était soupçonné d’espionnage. Le ministère chinois des Affaires étrangères a d’ailleurs déclaré que le professeur a « avoué avoir recueilli illégalement des secrets d’État ». Le professeur avait déjà travaillé auparavant pour le ministère japonais de la Défense.
Bonne nouvelle pour les touristes
Un site touristique populaire sur le mont Hakone a été rouvert vendredi. Il avait été fermé pendant six mois à cause d’une augmentation du niveau d’alerte volcanique dans la région des sources thermales. Il était resté fermé même après la baisse du niveau d’alerte, jusqu’à l’achèvement des réparations des détecteurs de gaz volcaniques qui avaient été endommagés par le typhon Hagibis. Le site d’Owakudani est maintenant ouvert de 9 h à 17 h, mais certains itinéraires de randonnée restent fermés à cause des possibles dégagements de gaz volcanique. Le site avait attiré 21,26 millions de visiteurs en 2018.
Les États-unis souhaitent un arrangement Corée-Japon
Le président sud-coréen Moon Jae In a expliqué au ministre américain de la Défense, Mark Esper, la décision prise par son gouvernement en août de ne pas renouveler un pacte de partage du renseignement militaire avec le Japon (GSOMIA), qui expire à minuit le 22 novembre. Tout en promettant de poursuivre ses efforts en matière de coopération sécuritaire entre les trois pays. M. Esper a appelé la Corée du Sud à renouveler l’accord, affirmant que sa résiliation ne pourrait que profiter à la Corée du Nord et à la Chine.