Dans la revue de presse du jeudi 18 avril, nous allons aborder : la visite du premier ministre en Floride, les taxes impayées du groupe Softbank, la démission du vice-ministre des finances et un sanctuaire shintô utilisé par le studio Ghibli menacé de devenir un parking.
Promesse de Trump sur les enlèvements
“Nous ramènerons les kidnappés. Nous ramènerons de nombreuses différentes choses.” Ce sont les mots du président américain ce mardi. Le premier ministre Shinzô Abe, en visite au club Mar-a-Largo en Floride, a obtenu de Donald Trump qu’il soulève la question des enlèvements de Japonais lors de sa rencontre avec le leader nord-coréen, prévu pour le mois de juin.
Impayés « involontaires » de Softbank
Le groupe Softbank a manqué de déclarer 93,9 milliards de yens, soit 707 millions d’euros, sur une période de quatre ans. La somme provient essentiellement de filiales dans des paradis fiscaux. La faute a été jugée comme involontaire par le bureau régional des taxes de Tôkyô. Le PDG du groupe, Masayoshi Son, a déclaré qu’une partie avait déjà été remboursée en taxes et pénalités après la publication d’un premier rapport dévoilant une partie de ces impayés.
Démission du vice-ministre des finances
Le vice-ministre des finances a démissionné ce mercredi. Il était accusé par un hebdomadaire d’avoir harcelé sexuellement une reporter dans un bar. Junichi Fukuda, 58 ans, continue cependant de nier les accusations. “Je continuerai de porter cette affaire devant les tribunaux” a-t-il affirmé. Le ministre des finances, qui avait auparavant dit qu’il n’y aurait pas de réprimande pour le bureaucrate tant que son dossier ne serait pas examiné, a cependant accepté sa démission.
Une pétition pour sauver le sanctuaire qui a inspiré Pompoko
Ironie du sort pour le film d’animation traitant de tanuki défendant leur terre envahie par les hommes. Le sanctuaire shintô qui a servi d’inspiration pour Pompoko, du studio Ghibli, pourrait être prochainement remplacé par un parking. Situé dans un parc de Komatsushima, sur l’île de Shikoku, le sanctuaire avait été construit en 1956 grâce au don d’un réalisateur qui avait tourné un film sur le folklore des tanuki, avant d’être l’habitat d’un groupe de vieux sages tanuki dans Pompoko. Les locaux et les fans ont lancé une pétition pour sauver le lieu. Les promoteurs semblent ouverts à la discussion.