Dans cette revue de presse du vendredi 1er février nous aborderons : les questions de sécurité entre la Chine et le Japon, Tôkyô qui continue à se peupler et la ville de Beppu qui pourrait accepter les tatouages dans ses onsen.
Questions de sécurité
D’importants officiels chinois et japonais se sont rencontrés, ce vendredi, afin de restaurer la confiance entre les deux puissances concernant les questions de sécurité. Malgré un réchauffement des relations politiques, Pékin et Tôkyô s’opposent toujours sur le différent territorial des îles Senkaku. Takeo Mori, vice ministre des Affaires étrangères présent en Chine pour la réunion, a déclaré : « Il est vrai qu’il y a des problèmes concernant les questions de sécurité entre le Japon et la Chine, mais l’important est d’intensifier la confiance mutuelle et promouvoir concrètement les échanges ».
Mouvements de population
Selon les chiffres annoncés par le gouvernement, la zone métropolitaine de Tôkyô a encore gagné en population, pour la 23e année consécutive. L’excédent de population atteint près de 140 000 pour l’ensemble des départements de Tôkyô, Chiba, Kanagawa et Saitama. Les départements d’Aichi, de Shiga, d’Ôsaka et de Fukuoka ont également gagné des habitants. À l’inverse, Ibaraki, Fukushima et Niigata perdent les leurs. Ces chiffres ne vont donc pas dans le sens du plan de Shinzô Abe qui souhaite inverser les flux de population pour revitaliser les campagnes.
Tatouages et onsen
La ville de Beppu, sur l’île de Kyûshû, est célèbre pour ses onsen. Or, dans ces sources chaudes, les tatouages sont généralement interdits en raison de leur connotation. Ils sont associés aux yakuza, la pègre locale. Avec la Coupe du monde de rugby cette année, et des matchs de la Nouvelle-Zélande dans la ville proche de Ôita, l’industrie hôtelière locale réfléchit à autoriser les personnes tatouées dans les onsen. Cette mesure pourrait perdurer en fonction de son succès.