Dans la revue de presse du mercredi 5 avril, nous aborderons : les nouvelles images inquiétantes de Fukushima, la rencontre avec le Japonais emprisonné en Chine ainsi que le phénomène qui inquiète les restaurants.
Réacteur de Fukushima
Suite à une investigation du robot ROV-A2 dans l’un des trois réacteurs de la centrale de Fukushima, des images des infrastructures ont pu être capturées, soit douze ans après l’accident. C’est un court extrait de cinq minutes, dans une vidéo longue de 39 heures, qui a permis de rendre compte de l’état d’un mur particulièrement endommagé à sa base. Cela a fait naître une inquiétude dans l’esprit des autorités japonaises sur le danger que représente ce mur dont les structures internes en métal sont visibles. Le porte parole de l’entreprise TEPCO, Keisuke Matsuo, a déclaré que les structures en métal sont intacts et qu’après analyse des données, un renforcement de celui-ci est à prévoir.
Rencontre avec le ressortissant japonais
Ce mardi 4 avril, l’ambassade du Japon à Pékin a eu l’opportunité d’avoir un premier contact avec l’employé japonais de la société pharmaceutique Astellas Pharma, lors d’une rencontre. Le ressortissant japonais, un homme dans la cinquantaine, qui, suite à cette visite, a été déclaré sans problème de santé, est emprisonné depuis le mois dernier après avoir été soupçonné d’activités d’espionnage sur le territoire chinois. Le ministre des Affaires étrangères japonais, Yoshimasa Hayashi, a demandé une libération rapide du ressortissant lors de sa rencontre avec le Premier ministre chinois, Li Qiang.
Outrepasser des règles d’hygiène
Après le premier scandale sanitaire des « sushi terroristes », un cas similaire a eu lieu dans un des restaurants de la chaîne Yoshinoya (spécialisée dans les gyûdon) à Ôsaka. Selon un rapport de la police, Ryu Shimazu aurait utilisé ses propres baguettes à la place des ustensiles mis à disposition pour sélectionner des assaisonnements dans les bacs collectifs du restaurant, tandis que Toshihide Oka filmait sa performance. Cette vidéo qui a été faite dans le but de faire rire est devenue virale et a mené à l’interpellation des deux hommes. Ce phénomène est un véritable coup dur pour les chaînes de restauration qui sont forcées de repenser leur fonctionnement afin de garantir la sécurité sanitaire.