Dans la revue de presse du lundi 25 septembre, nous aborderons : le retard du Japon dans la recherche, la réussite des visas électroniques, ainsi que la pétition contre un projet au Meiji Jingû Gaien.
Retard dans la recherche
Une équipe de chercheurs de l’Université de Tôkyô, et d’autres institutions, a révélé que le Japon accusait un retard d’environ un à un an et demi par rapport aux leaders mondiaux en matière de recherche de pointe. Cette étude, publiée dans la revue académique anglaise Scientific Reports, montre aussi que le pays est en retard dans le choix de ses sujets de recherche. Les chercheurs ont analysé environ 71 millions d’articles en anglais dans divers domaines pour arriver à ces conclusions. L’une des causes pourrait être qu’il est plus facile d’obtenir un financement pour un sujet déjà étudié ailleurs que pour une recherche inédite.
Réussite du visa électronique
Le gouvernement prévoit d’étendre son système de visas électroniques pour simplifier les demandes des visiteurs étrangers, stimulant ainsi le tourisme post-pandémique. Depuis mars, le ministère des Affaires étrangères propose ce service en ligne pour 11 pays, dont la Chine et le Royaume-Uni. Il permet aux candidats éligibles d’obtenir des visas de courte durée sans se rendre à l’ambassade ou au consulat japonais. Au cours des huit premiers mois de cette année, 15,19 millions de touristes étrangers ont visité le Japon, soit environ 69% du chiffre de 2019. Le ministère envisage d’élargir le programme à d’autres pays pour accélérer les traitements et réduire la charge de travail du personnel.
Meiji Jingû Gaien
Des militants ont déposé une pétition qui a reçu 225 000 signatures contre un projet de réaménagement à Tôkyô, qui prévoit l’abattage de milliers d’arbres. Le site, Meiji Jingû Gaien, est un espace vert rare au cœur de la capitale, orné d’arbres offerts en hommage à l’Empereur Meiji. Le projet prévoit la destruction des stades historique de baseball et de rugby ainsi que la construction de gratte-ciel. Le Conseil international des monuments et des sites estiment que près de 3 000 arbres sont menacés et que cela entraînerait la destruction d’une forêt urbaine formée sur plus de 100 ans.