Dans la revue de presse de ce lundi 17 février 2025, voici nos actualités du Japon : le retour de Tarô Kôno, la visite d’une délégation afghane, ainsi que la hausse des suicides chez les jeunes.
Retour de Kôno
L’ancien ministre du numérique Tarô Kôno a lancé un groupe d’étude sur la réforme des retraites, soulignant l’urgence d’un débat national sur le sujet face au vieillissement de la population et aux dépenses croissantes de sécurité sociale. Ce groupe, qui se réunira trois autres fois, lui permet aussi de regagner en visibilité après une période discrète. Kôno critique l’opacité du système actuel et appelle à garantir un niveau de vie suffisant pour les retraités. Malgré son recul politique après l’élection pour la présidence du Parti libéral-démocrate en septembre dernier, il cherche, comme d’autres figures du parti, à renforcer son influence en vue d’éventuelles élections.
Première visite
Une délégation du gouvernement taliban effectue sa première visite officielle au Japon, un déplacement rare en dehors de la région. Partie de Kaboul samedi, elle comprend des responsables des ministères de l’Enseignement supérieur, des Affaires étrangères et de l’Économie. Latif Nazari, vice-ministre de l’Économie, a exprimé le souhait d’une coopération internationale pour un Afghanistan prospère. Le Japon, dont l’ambassade à Kaboul a été temporairement déplacée au Qatar après 2021, a repris ses activités diplomatiques. La délégation doit rencontrer des responsables japonais, mais le ministère des Affaires étrangères n’a pas encore commenté cette visite.
Hausse inquiétante
En 2024, le nombre de suicides d’élèves au Japon a atteint un record de 527, avec une hausse inquiétante chez les filles, dépassant pour la première fois celui des garçons. L’influence des réseaux sociaux, les problèmes scolaires, familiaux et le sentiment d’isolement sont cités parmi les causes principales. Le suicide des jeunes a augmenté de 70% en vingt ans, malgré la baisse des suicides adultes. Des initiatives comme le Child Death Review analysent ces drames pour prévenir de futurs cas. Une action nationale renforcée, incluant un meilleur suivi psychologique, est essentielle pour protéger les enfants vulnérables.
