Dans la revue de presse du lundi 7 juin, nous aborderons : la justice coréenne rejette une plainte pour travail forcé durant la guerre contre 16 entreprises japonaises, le suicide d’un membre du comité olympique et la floraison des fleurs de souci du parc Nokonoshima.
Une plainte non reçue par la justice coréenne
Ce matin à Seoul, un tribunal a rejeté une action en justice d’un groupe de Coréens contre 16 sociétés japonaises afin d’être indemnisé pour des travaux forcés en temps de guerre. Le tribunal a déclaré que le droit des individus à réclamer des dommages et intérêts pour ces crimes était toujours en vigueur mais ne pouvait pas passer par des poursuites judiciaires, même si, depuis 1965, l’accord bilatéral entre les deux pays stipule que les revendications entres les deux pays ont été complètement et définitivement réglées. Néanmoins, en 2018, la Cour suprême sud-coréenne a condamné Nippon Steel et Mitsubishi Heavy Industries à indemniser des Coréens forcés à travailler durant la période coloniale japonaise. Depuis 2015, ce n’est pas moins de 85 plaintes qui ont été déposées pour un montant total d’indemnités s’élevant à 8,6 milliards de wons (5 millions d’euros). Un avocat qui soutient les plaignants a déclaré que la décision du tribunal était injuste car elle allait à l’encontre de la décision de la juridiction supérieure, et qu’un appel serait immédiatement déposé.
Un suicide pour l’heure inexpliqué
À 9h20 heure japonaise, un responsable de la comptabilité du Comité Olympique japonais a été percuté par un métro à Tôkyô. Selon un membre du personnel de la gare, l’homme de 52 ans se serait jeté lui même sur les rails à l’approche du train. Pour le moment la thèse du suicide est privilégiée même si aucune note ni information n’a encore été trouvée et aucun autre blessé n’est à déplorer. Cette nouvelle intervient seulement à un mois avant l’ouverture des Jeux Olympiques de Tôkyô et secoue l’opinion publique déjà très hostile à la tenue de l’évènement.
Les fleurs de souci en pleine floraison à Fukuoka
Ce weekend, les fleurs de souci du parc Nokonoshima ont toutes éclosent alors que le parc attend avec impatience le retour des visiteurs en attendant la levée de l’état d’urgence sur le département de Fukuoka. Les membres du personnel continuent à entretenir le parc pour se tenir prêt pour une éventuel réouverture. De plus des mariages sont toujours célébrés sur place. Sur le compte twitter du parc, les employés postent des photos des 10 000 mètres carrés de fleurs de souci au pic de floraison. La floraison est prévue pour durer jusqu’à fin juillet, en espérant que le public puisse en profiter autrement qu’en photo.