Dans la revue de presse du vendredi 3 février, nous aborderons : les relations avec la Chine, le travail sur le consentement ainsi que la participation d’un navire français.
Communication étroite avec la Chine
Les ministres des Affaires étrangères du Japon et de la Chine ont convenu que les deux nations allaient maintenir une communication étroite « à tous les niveaux » pour des « relations constructives et stables », alors que celles-ci sont souvent tendues. Lors d’un entretien téléphonique d’une cinquantaine de minutes avec son homologue chinois Qin Gang, le ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a également exprimé sa « sérieuse inquiétude » face à l’intensification des activités militaires chinoises près du Japon, notamment les exercices avec la Russie. Il a également défendu « la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan ».
Modification du Code pénal
Les grandes lignes des révisions du Code pénal japonais, afin de modifier grandement la portée des crimes sexuels, ont été présentées à un comité consultatif du ministère de la Justice. L’objectif est de mettre à jour la définition des crimes sexuels afin de répondre aux situations réelles auxquelles sont confrontées les victimes de ces violences, notamment en ce qui concerne le consentement. Ainsi, en plus des menaces et de la violence, huit facteurs seraient pris en compte, comme « l’ingestion de drogues ou d’alcool » ou « l’influence des relations économiques ou sociales ». Le projet de loi devrait être présenté lors de la session de la Diète en cours.
Exercice pour le Dixmude
La marine française envoie l’un de ses plus gros navires, le navire d’assaut amphibie Dixmude, pour un exercice avec ses alliés dans l’océan Indien. En avril, le Dixmude rejoindra des navires australiens, indiens, britanniques, américains et japonais dans le golfe du Bengale. Emmanuel Mocard, à la tête du vaisseau, a déclaré constater une coopération croissante avec les Japonais, dans un partenariat qu’il décrit comme « efficient et efficace ».