Dans la revue de presse du lundi 11 décembre, nous aborderons : les remous au sein du PLD après un scandale, le G7 qui s’oppose à la fraude organisée, ainsi que les propos chinois sur les Senkaku.
Les têtes tombent
Le Premier ministre Fumio Kishida fait face à une possible fin prématurée de son mandat en raison d’un scandale de collecte de fonds entourant la plus grande faction de Parti Libéral-Démocrate. Des allégations concernant le secrétaire en chef du Cabinet, Hirokazu Matsuno, ont conduit à son renvoi, avec d’autres ministres de la faction incriminée, accentuant ainsi la baisse du soutien à Kishida. Les préoccupations concernant sa relation avec un groupe religieux controversé ont également affaibli sa position. Des spéculations émergent sur la possibilité de remplacer Kishida avant les élections nationales, bien que celles-ci ne soient pas prévues avant l’automne 2025.
Le G7 contre les fraudes
Les ministres de l’Intérieur des pays du G7 ont convenu d’intensifier leur coopération dans la lutte contre la fraude organisée transfrontalière. L’accord a été conclu lors de leur réunion dimanche dans la ville de Mito, département d’Ibaraki, au Japon. Le secrétaire général d’Interpol, Jurgen Stock, a souligné l’existence de bases en Asie et en Afrique de l’Ouest d’où proviennent des appels téléphoniques frauduleux. Les ministres du G7 ont convenu de renforcer le soutien à des pays en développement abritant de telles bases pour améliorer leurs capacités de lutte contre la fraude. Ils ont également confirmé leur engagement à lutter ensemble contre la fraude organisée, notamment lors d’un sommet mondial sur la fraude prévu au Royaume-Uni en mars de l’année prochaine.
Menace sur les Senkaku
Un haut responsable militaire chinois, le lieutenant-général He Lei, a déclaré dans une récente interview avec Kyôdô News que Pékin ne souhaite pas de guerre concernant les îles Senkaku. Ces îles, contrôlées par Tôkyô et revendiquées par la Chine, sont situées en mer de Chine orientale. Cependant, il a souligné que la Chine n’avait pas peur du conflit armé non plus. Il a indiqué la possibilité que la Chine cible les Senkaku, qu’elle appelle Diaoyu, si des actions militaires étaient entreprises pour capturer Taïwan. Cette déclaration rare suggère la détermination de Pékin à prendre le contrôle de ce territoire contrôlé par le Japon depuis 2012.