Dans la revue de presse de ce mercredi 16 avril 2025, voici nos actualités : la rencontre entre Ishiba et le Rengô, la situation critique des étrangers en instance d’expulsion, ainsi que la mauvaise blague d’un octogénaire.
Discussions avec les syndicats
Pour la première fois en 16 ans sous un gouvernement dirigé par le Parti libéral-démocrate, le Premier ministre Shigeru Ishiba a rencontré le Rengô, la plus grande confédération syndicale du Japon, traditionnellement proche de l’opposition. À l’approche des élections à la Chambre haute en juillet, cette initiative vise à séduire les électeurs syndiqués. L’intersyndical, fort de 6,8 millions de membres, y voit une opportunité d’influencer les politiques salariales. Lors de la réunion, les deux parties ont discuté d’augmentations de salaires, d’inflation et de tarifs américains. Ishiba a promis des hausses salariales supérieures à l’inflation et un soutien accru aux PME.
Situation critique
Entrée en vigueur en juin 2024, la révision de la loi sur l’immigration permet aux étrangers en instance d’expulsion de vivre sous supervision hors des centres de détention. Mais la mesure peine à s’appliquer, faute de volontaires pour assumer le rôle exigeant de superviseur. Les étrangers concernés ne peuvent pas travailler, rendant leur quotidien difficile. Daisuke Sugawara, boulanger à Tsukuba, soutient trois ex-détenus, dont un Nigérian, mais souligne les limites du système. Celui-ci repose sur l’initiative des détenus et l’engagement de particuliers, ce qui exclut de nombreux cas. Les militants dénoncent une situation toujours critique malgré la réforme.
Mauvaise blague
En début de semaine, un homme de 80 ans, Jun Noguchi, a été arrêté à Ôsaka pour avoir affirmé à un agent de sécurité de l’Exposition universelle qu’il transportait des explosifs dans son sac. Cette déclaration a entraîné l’évacuation d’environ 200 personnes et la fermeture temporaire de l’entrée ouest pendant 30 minutes. Aucune bombe n’a été trouvée après inspection du sac. Noguchi, sans emploi et résidant à Takatsuki, est soupçonné d’entrave à l’activité par menace. Lors de son interrogatoire, il a partiellement nié les faits, déclarant qu’il n’avait pas l’intention de perturber l’événement et qu’il avait simplement plaisanté, emporté par l’excitation.