Dans la revue de presse du mardi 20 avril, nous aborderons : le renforcement des règles pour les certificats de test Covid-19 dans les aéroports, les Jeux olympiques de Tôkyô impossibles dans ces conditions selon le gouverneur de Yamanashi et enfin une confidentialité des dépenses auprès du secteur privé pour les Jeux.
Contrôle Covid-19 pour rentrer dans l’Archipel
Ce lundi, le Japon a renforcé ses règles concernant les certificats de test de dépistage Covid-19 que doivent présenter tous les passagers à leur arrivée dans les aéroports japonais. Les personnes ne remplissant pas les conditions requises se verront refuser l’entrée dans le pays. Pour entrer au Japon, un passager doit désormais obtenir un certificat attestant d’un résultat négatif au test qui doit être effectué dans les 72 heures précédent le départ. Compte tenu de la propagation du virus, le pays n’autorise actuellement l’entrée que des ressortissants japonais et des étrangers résidents, ainsi que des visiteurs extérieurs « présentant des circonstances exceptionnelles particulières ». Le Japon demande également aux compagnies aériennes nationales et étrangères de restreindre le nombre de passagers souhaitant entrer dans le pays.
Interrogation sur l’organisation des Jeux olympiques
Lors d’une conférence de presse le lundi 19 avril, le gouverneur Kotaro Nagasaki du département de Yamanashi, à l’ouest de Tôkyô, a déclaré que le Japon ne pouvait pas se permettre d’organiser les Jeux olympiques cet été. Cette réponse du gouverneur est intervenue en réponse à une question concernant les remarques antérieures du secrétaire général du Parti libéral démocrate, Toshihiro Nikai, selon qui l’annulation des Jeux pourrait être une option. Interrogé sur le commentaire de Nikai, Kotaro Nagasaki a déclaré aux journalistes : « C’est une chose tout à fait normale de dire que maintenir les Jeux olympiques alors que le virus se propage, va plutôt à l’encontre du bon sens ».Concernant Tôkyô et ses départements voisins où des mesures de quasi-urgence contre le coronavirus sont en place, le gouverneur a ajouté : « J’espère qu’elles donneront de bons résultats afin que les Jeux olympiques puissent se dérouler en toute sécurité. »
JO : Des dépenses confidentielles même pour la ministre
La ministre japonaise Tamayo Marukawa chargée des Jeux olympiques a révélé qu’il existe des documents confidentiels auxquels elle n’a pas eu accès. Ces derniers concernent les dépenses du personnel d’entreprises privées engagées par le comité d’organisation des JO et paralympiques de Tôkyô. Lors d’une réunion du 19 avril de la commission d’audit et de surveillance de l’administration de la Chambre des représentants, Tamayo Marukawa a déclaré : « Il y a des documents que le comité d’organisation ne veut pas me montrer en raison d’obligations de confidentialité ». Il s’est avéré que même la ministre en charge des Jeux olympiques n’a pas été en mesure de saisir pleinement les détails des dépenses liées aux Jeux. Le journal Mainichi a rapporté qu’un montant de 300 000 yens (environ 2 300 euros), par personne et par jour, a été estimé pour les dépenses des entreprises contractantes qui gèrent les sites des Jeux olympiques et paralympiques.