Dans cette revue de presse du vendredi 11 janvier nous aborderons : le Japon qui refuse les accusations de la Corée du Sud, le ministre du Travail qui indique qu’il y a des déficits de paiement et enfin des lycées seraient encore en possession de crânes humains.
Le Japon répond à la Corée du Sud
Le gouvernement a réfuté ce vendredi les accusations du président sud-coréen sur la réaction de Tôkyô aux décisions de la plus haute instance judiciaire de Séoul sur le travail forcé en temps de guerre impliquant des entreprises japonaises. Le secrétaire général du cabinet, Yoshihide Suga, a déclaré qu’il était « extrêmement regrettable que le président Moon ait tenté de transférer la responsabilité de la Corée du Sud au Japon ».
Le ministère du Travail révèle un manque à gagner important
Le ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, Takumi Nemoto, a révélé que son ministère n’avait pas versé quelques 53,7 milliards de yens, environ 500 millions de dollars, à environ 20 millions de personnes depuis 2004. Les déficits de paiement sont apparemment dus à l’introduction, cette année-là, de méthodes de collecte de données inappropriée pour une partie des rapports statistiques mensuels sur les emplois du ministère, qui sont utilisées pour calculer le montant des prestations. Le ministère a déclaré qu’il reverserait les montants impayés aux bénéficiaires.
Des établissements scolaires auraient gardé des crânes humains
Trois lycées publics du centre du Japon auraient conservé des crânes humains à des fins pédagogiques et l’un d’entre eux en avait un exposé. Le conseil de l’éducation du département de Fukui a ouvert une enquête après la découverte d’un crâne humain dans un lycée public. Les ossements conservés dans des établissements de Sakai, Awara et Echizen, seront examinés par la police, qui enquêtera sur la manière dont ils se sont retrouvés dans les écoles. Un des crânes était exposé dans une vitrine près d’une salle de classe de biologie.