Dans la revue de presse du mercredi 31 juillet, nous aborderons : le Réseau de réponse aux crises dirigé par la Corée du Sud et le Japon, Israël et Palestine en fond des commémorations à Hiroshima et Nagasaki, ainsi que la baisse importante des stocks de riz.
Cadre économique pour l’Indo-Pacifique
Le Département du Commerce des États-Unis a annoncé que la Corée du Sud et le Japon dirigeront l’une des trois instances de la chaîne d’approvisionnement créées par le Cadre économique pour l’Indo-Pacifique (CEIP). La Corée du Sud présidera le Réseau de réponse aux crises, avec le Japon comme vice-président. Les États-Unis dirigeront les deux autres instances : le Conseil de la chaîne d’approvisionnement et le Conseil consultatif des droits des travailleurs. Ces conseils, établis pour diversifier les sources d’approvisionnement et améliorer la logistique, partagent des informations pour gérer les crises. Le CEIP, regroupant 14 pays, vise à contrer l’influence croissante de la Chine et à établir des règles communes dans divers secteurs économiques.
Commémorations à Hiroshima et Nagasaki
L’ambassadeur palestinien au Japon participera à distance à une assemblée citoyenne à Hiroshima le 6 août, après que la ville a décidé de ne pas inviter la Palestine, le Japon ne la reconnaissant pas comme un État. L’événement aura ainsi lieu au Parc du Mémorial de la Paix, et appellera à la solidarité avec la Palestine et à la cessation des violences. Pendant ce temps, Hiroshima a invité Israël malgré son invasion de Gaza, suscitant des protestations. Le gouvernement municipal de Nagasaki a, quant à lui, annoncé qu’il n’inviterait pas Israël à sa cérémonie du 9 août et a invité la Palestine. Hiroshima envisage de revoir ses critères d’invitation pour l’année prochaine.
Stocks de riz
Les stocks de riz, du secteur privé, ont atteint 1,56 million de tonnes fin juin, leur plus bas niveau depuis 1999, selon un rapport préliminaire du ministère de l’Agriculture. Cette baisse de 410 000 tonnes par rapport à l’an dernier résulte de la faible production due à la chaleur, l’augmentation de la demande touristique et une consommation accrue. La qualité de la récolte 2023 a également diminué, entraînant une baisse de riz sur le marché. Bien que certains supermarchés limitent les achats, le ministère prévoit une amélioration avec l’arrivée des récoltes de cette année, mais il reste prudent face aux défis climatiques et à la demande touristique.