Dans la revue de presse de ce vendredi 14 février, nous aborderons : les désavantages du Japon vis-à-vis de la nouvelle politique des États-Unis, puis le programme en Tunisie financé par le Japon, et enfin la prolongation du mandat d’un procureur.
Le Japon non favorisé
Jeudi, les États-Unis ont mis en place des règles de filtrage plus strictes pour les investissements en provenance de l’étranger qui exemptent certains de leurs proches alliés, mais pas le Japon. Plus précisément, les investissements dans les technologies et infrastructures cruciales qui n’ont pas pour but de conduire à des prises de contrôle, et certaines données personnelles sont désormais soumises à ses examens. Quelques alliés des États-Unis seront exemptés des examens plus stricts pendant les deux premières années, ce qui ne sera pas le cas du Japon.
Développement tunisien
Le Japon va allouer des fonds au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et au Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) pour des projets en Tunisie. Il va mobiliser au total un montant de 545.454 dollars (1,55 million de dinars). Le projet principal vise à mieux comprendre la situation économique et politique dans le gouvernorat de Médenine, pour favoriser l’engagement des entrepreneurs et des groupes de femmes et de jeunes.
Prolongation qui peut paraître louche
Le Premier ministre Shinzo Abe a déclaré que le gouvernement japonais a réinterprété la législation pertinente pour prolonger le mandat du procureur général n°2 du Japon au-delà de l’âge de la retraite obligatoire de 63 ans. Les partis d’opposition soupçonnent que le bureau du premier ministre vise à contrôler les nominations des principaux procureurs, alors qu’ils enquêtent sur un scandale de corruption impliquant une station de casino, qui a conduit à l’arrestation d’un législateur qui appartenait auparavant au Parti libéral démocrate au pouvoir d’Abe.