Dans la revue de presse du lundi 12 juillet, nous aborderons : l’alerte pour risques d’inondation et glissement de terrain dans le département de Shimane, un hôtel de Tôkyô sous le feu des critiques pour une séparation des ascenseurs entre Japonais et étrangers et l’énorme différence de traitement entre les hommes et les femmes dans l’industrie du film.
Alerte maximale
L’alerte maximale météorologique (niveau 5/5) a été déclarée par les autorités pour tout le sud-ouest du Japon. Les météorologues craignent des inondations et des coulées de boue. La ville d’Unnan, dans le département de Shimane, par exemple, est sujette à des précipitations d’environ 100 millimètres de pluie par heure. Les habitants de la région ont été alertés et priés de faire attention et d’évacuer tant que faire se peut.
Discrimination dans l’ascenseur
Un hôtel de la capitale a été sous le feu des critiques récemment à cause d’un panneau présent dans les ascenseurs. Sur des photos prises par des anonymes, on pouvait lire que chaque ascenseur était réservé soit pour les Japonais soit pour les étrangers. L’hôtel a affirmé que ce n’était pas intentionnel et s’est platement excusé. Il semblerait qu’il s’agisse, en réalité, d’une maladresse dans l’optique d’éviter une hausse des contaminations.
Industrie encore inégalitaire
L’association à but non lucratif Japanese Film Project a révélé un rapport pointant le manque cruel de femme dans le milieu du cinéma japonais. Le premier constat est que, sur tous les films entre 2000 et 2020 qui ont dépassé le milliard de yens (7 650 000 euros) de recettes, seulement 3,1% ont été réalisés par une femme, soit 25 femmes sur 796 films au total. L’association met en cause des durées de travail trop importantes et une trop grosse présence du harcèlement.