Dans la revue de presse du vendredi 7 janvier, nous aborderons : une situation inédite à Fukushima, le variant omicron et la capitale nippone sous la neige.
Les robots font le ménage
Dans quelques jours débutera une opération de nettoyage de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi. Il s’agira dans un premier temps d’une inspection de l’état des réacteurs touchés par le puissant séisme et tsunami de 2011. La seconde étape sera de nettoyer les débris contenus dans les réacteurs. Ce projet sera effectué par plusieurs robots ayant chacun un rôle bien particulier et durera six mois selon les estimations des spécialistes. Les scientifiques profiteront de cette excursion robotique pour prélever des échantillons à l’intérieur des réacteurs 1, 2 et 3.
Un cluster américain au Japon
Comme dans tout le reste du Japon, la région de Iwakuni est touchée par le variant Omicron de la Covid-19. Dans cette région, les Japonais tiennent pour responsable de cette recrudescence les Américains. En effet, c’est dans cette même région que s’est installée une base militaire aérienne étasunienne. Cette théorie a été appuyée par des analyses effectuées par le gouvernement d’Iwakuni. Celles-ci témoignent que les employés japonais de la base étaient porteurs de la même souche de la variante omicron que les citoyens ayant été en contact avec les Américains hors de la base.
Tôkyô troublé par l’hiver
La capitale du Japon a connu ce vendredi matin les températures les plus froides de la saison. C’est la première fois en quatre ans que l’agence météorologique japonaise émet un avertissement pour chutes de neige abondante dans le centre de Tôkyô. La neige et le givre ont donc causé plusieurs incidents dans la ville. De nombreux trains ont été retardés, la circulation automobile aussi a été touchée tout comme la circulation aérienne.