Dans la revue de presse du mercredi 16 août, nous aborderons : les commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la détresse des enseignants, ainsi que le bilan après le passage du typhon.
Fin de la guerre
Le Premier ministre Fumio Kishida a envoyé une offrande rituelle au sanctuaire Yasukuni à Tôkyô, symbole du passé militariste du Japon. Son geste rentre dans le cadre des commémorations du 78e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce mardi 15 août. La ministre de la Sécurité économique Sanae Takaichi a, quant à elle, visité le sanctuaire shintô, marquant ainsi la quatrième année consécutive qu’un membre du Cabinet se rend sur place à l’occasion de cet évènement. Le Yasukuni honore les âmes des soldats japonais morts, mais abrite également des criminels de guerre. C’est pourquoi les activités officielles entrainent de vives critiques de la part des pays voisins
Détresse des enseignants
Un récent sondage du ministère de l’Éducation a révélé qu’un nombre record de 953 enseignants du public ont quitté leur emploi pour des raisons de santé mentale, au cours de l’année scolaire 2021. Cela représente une hausse de 171 cas par rapport à la dernière enquête menée en 2018. Les longues heures de travail sont l’un des facteurs contribuant à cette augmentation des départs dans les écoles, collèges et lycées publics. Pour pallier aux départs, le ministère envisage d’améliorer les conditions de travail des enseignants et d’augmenter considérablement le personnel auxiliaire.
Honshû touchée
Le typhon Lan a touché le Japon, apportant des pluies torrentielles dans l’Archipel. Il s’agit du premier de la saison à toucher directement l’île principale de Honshû. Il a en effet traversé l’île proche de la péninsule de Kii, dans l’ouest du pays. Le typhon se déplace maintenant vers le nord, au-dessus de la mer du Japon. Lan laisse derrière lui 49 blessés dans huit départements. Les services de train à grande vitesse ont été suspendus entre Tôkyô et Hakata alors que des glissements de terrain ont isolé des résidents en raison de l’effondrement de ponts.