Vous attendiez Sencha depuis des mois – et vous l’avez délicieusement accueilli. Merci.

Mi-février, c’est à Montreuil, lors d’un week-end vibrant au salon « C’est Bon ! Le Japon », que Sencha a fait son baptême du feu.
Entre notre conférence, des discussions passionnées sur le stand et les fragrances de cuisine japonaise, vous êtes venus feuilleter, questionner, sourire… et repartir avec l’un de nos exemplaires du prétirage, encore tout chaud – et avec ses coquilles.

Ce moment restera fort pour nous. Il scelle plus de quatre mois de travail infusé lentement, des vacances studieuses, et surtout, une réunion inédite de toute notre équipe directrice – enfin réunie autrement qu’en visio.

Ce lancement, c’est aussi le vôtre. Car si Sencha existe, c’est grâce à votre curiosité, votre patience et vos encouragements.

Dans cet élan, nous avons voulu aller plus loin. À l’occasion de la Semaine de la presse et des médias dans les écoles, nous avons décidé d’offrir 1 000 exemplaires du premier numéro à des collèges et lycées. Une façon de dire que le papier n’est pas un vestige, mais une matière vivante. Et de répondre à cette 36e édition, qui pose une question essentielle : « Où est l’info ? »

Le papier forme, éveille, nourrit. Il mérite toute sa place – même, surtout – à l’heure de l’instantané. Et pendant ce temps, que nous dit le Japon ?

Il s’ouvre, dit-on. Depuis l’Expo universelle d’Ōsaka en 1970 jusqu’à celle de 2025, l’Archipel soigne son image.
Innovation, hospitalité, coopération, partena-riats, pavillons futuristes : le Japon tend la main au monde avec la grâce d’un hôte bien rodé.

Mais derrière la vitrine, les portes ne s’ouvrent pas toujours aussi facilement.

Si les villes séduisent start-up et talents étrangers, d’autres en font les frais – parfois jusqu’au drame –, faute de soins ou de droits. Le contraste est saisissant. L’image est brillante. La réalité, parfois, plus opaque.

Notre dossier explore cette ouverture à géométrie variable. Une ouverture qui fascine, mais sélectionne ; qui expose, mais filtre.

Avec Sencha, nous voulons comprendre ce qui se joue derrière les apparences. Car s’il est une chose que l’on apprend au Japon, c’est que tout est dans la nuance.

Et numéro après numéro, nous tenterons de la saisir – avec vous.

Adrien Leuci – Directeur de la publication

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Adrien
Directeur de Japoninfos Spécialiste en Art et Design Profil Google+

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