<div class=’rss_texte’><p class="spip">Le Premier ministre nippon a d’ores et déjà prévenu qu’il ne démissionnerait pas, même si son parti était battu lors des sénatoriales de dimanche, comme le prévoient les sondages. Sa large majorité à la chambre des députés lui suffit pour gouverner.</p> <p class="spip">Avis de coup de vent pour le Premier ministre nippon, Shinzo Abe. La coalition au pouvoir à Tokyo s’achemine vers une défaite sévère lors des élections sénatoriales de dimanche, selon un sondage du quotidien Yomiuri Shimbun. Si l’on en croit cette étude, réalisée auprès de 32.065 électeurs, le parti libéral-démocrate (PLD) du Premier ministre conservateur et ses alliés bouddhistes du Nouveau Komeito ne remporteront au maximum que 53 sièges sur les 121 qui seront renouvelés lors du scrutin.</p> <p class="spip">Or, pour conserver sa majorité au sein de la chambre haute, qui compte 242 sénateurs, la coalition au pouvoir a besoin d’obtenir au moins 64 sièges. Toujours d’après le sondage du Yomiuri, la principale formation d’opposition, le parti démocrate du Japon (PDJ, centre-gauche) est en passe de rafler la majorité des sièges au Sénat.</p> <p class="spip">La cote de popularité de Sinzo Abe est en chute libre depuis des mois en raison d’une série de scandales. Et, sur le plan économique, l’archipel peine à sortir franchement de la déflation. Arrivé au pouvoir il y a seulement dix mois, le Premier ministre a toutefois affirmé qu’il ne démissionnerait pas, quelle que soit l’issue du scrutin de dimanche. La coalition au pouvoir dispose en effet depuis 2005 d’une majorité écrasante à la Chambre des députés, ce qui permettrait à Shinzo Abe de continuer à gouverner même s’il perd le contrôle du Sénat.</p> <p class="spip">latribune.fr</p></div>