Le shōgi (en japonais 将棋, litt. « jeu d’échecs des généraux ») est un jeu de société combinatoire abstrait traditionnel japonais, se rapprochant du jeu d’échecs occidental, et opposant deux joueurs.
Le jeu se déroule sur un tablier (将棋盤, shōgiban) de 9 cases sur 9 de couleur uniforme. Les caractères physiques (dimensions, fabrication) se rapprochent beaucoup de celles du goban.
Chaque joueur joue l’un après l’autre. Le but est de prendre le roi adverse.
À chaque tour, un joueur peut soit déplacer une pièce, soit parachuter une pièce prise sur la surface de jeu. Les pièces se déplacent selon leur type. Si une pièce s’arrête sur une case occupée par une pièce adverse, cette pièce est prise.
Contrairement au jeu d’échecs, les pièces prises sont mises en réserve. Celui qui les a prises pourra les remettre en jeu à son profit ultérieurement (les parachuter). Le parachutage introduit du dynamisme dans le jeu puisque les joueurs peuvent parachuter les pièces capturées à tout moment soit pour menacer l’adversaire, soit pour renforcer leur défense. Le parachutage explique l’aspect particulier des pièces du shōgi. Potentiellement utilisables par les deux joueurs, elles ne se distinguent pas par leur couleur, mais par la direction vers laquelle elles pointent.
Si une pièce menace le roi, il y a échec (王手, ōte). L’échec n’est pas annoncé, comme au jeu d’échecs (sauf entre amateurs traditionnellement). Si l’adversaire ne s’en aperçoit pas, on peut prendre le roi et gagner la partie. Si aucune parade n’est possible, le joueur est échec et mat ou mat (王手詰め, ōte-zume) et a perdu.
Source : wikipedia.org