Suite à l’arrivée par l’ouest au début du mois de février d’une forte pollution atmosphérique, le ministère de l’Environnement japonais à mis en place une page internet ce mercredi 13 février 2013. Celle-ci permet de vérifier la teneur en particules fines PM2.5 dans l’air en fonction des régions.

Depuis la mi-janvier, Pékin et d’autres villes du nord de la Chine ont été affectées par d’importants pics de pollution provoquant une hausse de 20% de personnes souffrant de problèmes pulmonaires ou de détresses respiratoires. Cette pollution a atteint son paroxysme lorsque le 12 janvier, la mesure des particules très fines est arrivée à un taux records de 800 microgrammes par mètre cube d’air à Pékin (la norme autorisée étant de 35 microgrammes).

Issue notamment de la circulation automobile, des mines, de centrales électriques au charbon, les particules très fines ou appelées PM2.5 dû fait de son diamètre inférieur à 2,5 micromètres, sont extrêmement nocives pour la santé et accroissent de manière significative les risques de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires. Deux grandes études américaines avaient permis de mettre en évidence les effets à long terme de la pollution atmosphérique sur la mortalité au début des années quatre-vingt-dix (Harvard six cities studies, HSCS, en 1993 et celle de l’American Cancer Society,ACS, en 1995).

Mise en place d’un site d’information

Face à cette pollution dont la concentration de ces particules a atteint jusqu’à 50 microgrammes par mètre cube, le ministère de l’Environnement japonais, dans le cadre de l’Atmospheric Environmental Regional Observation System (AEROS), a mis à disposition une page internet expliquant les risques entraînés par les PM2.5 ainsi que diverses liens permettant de consulter le taux de concentration des particules dans chacune des régions du Japon.

Une assemblée réunissant des experts dans le domaine se tiendra aujourd’hui mercredi 13 février et un rassemblement des collectivités locales le lundi 18 février, pour discuter de cette situation préoccupante.

Quentin Guyomard Sources : Asahi Shinbun, Yomiuri Shinbun, Le Monde, l’OMS, l’INC, Ministère de l’Environnement japonais.
Article précédentSortie du dernier guide de voyage de Kanpai.fr
Article suivantLes Cahiers Science & Vie spécial Japon

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.