Dans la revue de presse du mardi 10 septembre, nous aborderons : la réutilisation du sol décontaminé de Fukushima, le nouvel « ambassadeur » de Taïwan au Japon, ainsi que le nouveau plan pour le Meiji Jingu Gaien.
Réutilisation du sol décontaminé
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré que le plan du Japon visant à réutiliser le sol décontaminé après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima en 2011 est conforme aux normes de sécurité internationales. Le rapport final, remis au ministre de l’Environnement Shintarô Itô, vise à apaiser les préoccupations du public. Le gouvernement cherche à réduire le volume de sol contenant des substances radioactives en l’utilisant dans des projets de travaux publics. Environ 14 millions de mètres cubes de déchets faiblement radioactifs sont stockés près de la centrale, tandis que les sols non recyclables seront définitivement détruits.
Nouveau lien avec Taïwan
Lee Yi-yang, le nouveau représentant de facto de Taïwan au Japon, a promis de défendre la liberté et la démocratie de l’île en collaborant avec le Japon. Ancien vice-président du Yuan des Examens de Taïwan, chargé de la gestion des fonctionnaires, Lee a été nommé par l’administration du président Lai Ching-te et est arrivé à Tôkyô après sa nomination. Il succède à Frank Hsieh, qui a occupé ce poste pendant huit ans. Malgré l’absence de relations diplomatiques officielles, le Bureau de Représentation Économique et Culturelle de Taipei sert d’ambassade pour Taïwan.
Projet révisé pour un quartier historique
Les développeurs responsables de la rénovation du quartier historique de Meiji Jingu Gaien, à Tôkyô, ont annoncé des révisions à leur projet. Ils prévoient de réduire le nombre d’arbres à abattre de 124 et d’en planter 261 de plus que prévu, portant le total des arbres à 2 304 après la rénovation. De plus, la zone tampon entre le nouveau stade de baseball et les emblématiques rangées de ginkgos sera élargie de 8 à 18,3 mètres pour protéger ces arbres. Ces ajustements répondent aux préoccupations environnementales et à la demande du gouvernement local et des associations pour préserver le patrimoine vert.