Fin 2011, Sony annonçait le rachat de la part de son partenaire Suédois Ericsson pour un montant annoncé de 1,47 milliard de dollars. Mais aujourd’hui où en est-on?
Le principal objectif de ce rachat était de rester dans la stratégie des « cinqs écrans » : Tablette, Smartphone, Playstation, TV et PC et maîtriser chacun des domaines. Pourtant la stratégie ne semble pas porter tous ses fruits. Même si les finances du groupe s’assainissent malgré la crise, les bilans restent fébriles.
Commençons par les bonnes nouvelles, Sony vient de récupérer son partenariat avec l’UEFA et la ligue des champions tenu depuis 2012 par HTC.
Sony mise sur les nouveaux micro-processeurs médiatek et le choix semble être de bonne augure.
Enfin, il améliore ses services et épure rapidement les moins prometteurs (music illimited par exemple) et tente de fidéliser avec des services comme remote play, application qui permet de jouer à sa console de salon PS4 directement sur son smartphone. D’ailleurs Sony grappille gentiment la part de marché du jeux vidéo sur son concurrent direct Microsoft comme le montre l’E3 de cette année.
Par contre, les points sombres sont aussi de la partie : problèmes de surchauffe sur les derniers modèles haut de gamme sans patch correctif annoncé, des écrans 2K pas encore commercialisés alors que le fer de lance de la marque est la conquête du 4K, et l’annonce récente «d’ajuster les prix et baisser les coûts de production en raison de la hausse du dollar face au Yen et de l’augmentation des matières premières et des composants ».
Clairement : un bilan mitigé. D’autant plus que les concurrents reviennent sur le marché, se recyclent ou se réorientent complètement. Sony, lui, reste constant, sur la lignée visuelle de l’Xpéria Z de 2013, ne proposant que des mises à jour, technique « naturelle » du fait que le parc mobile évolue rapidement.
Mickael – sources : Figaro, Journal du geek, Sonymobile.fr, Lesnumériques.fr
