Dans la revue de presse du mercredi 2 mai, nous allons aborder : des stagiaires étrangers employés illégalement à la centrale de Fukushima, une délégation à Cannes pour promouvoir Tôkyô, des employés encouragés à s’habiller de manière plus décontractée en été et des chauffeurs de bus qui font grève en refusant les paiements des usagers.
Stagiaires étrangers à la centrale de Fukushima
Des stagiaires étrangers ont travaillé sur le site nucléaire de Fukushima malgré l’interdiction pour causes sanitaires. C’est ce que révèlent les autorités ce mardi, dans un nouveau manquement impliquant des travailleurs étrangers employés par le Programme d’entrainement de stagiaires techniques du gouvernement japonais. Le programme est souvent critiqué comme étant une couverture pour utiliser de la main d’oeuvre bon marché. Selon un officiel de TEPCO, les stagiaires dépendaient d’un sous-traitant du groupe d’électricité.
Tôkyô des cinéastes
Le Japon envoie une délégation à Cannes pour promouvoir la capitale japonaise comme lieu de tournage pour les cinéastes étrangers. Les officiels du gouvernement métropolitain de Tôkyô participeront à une foire commerciale par le biais d’un projet appelé la Commission du film de Tôkyô. Le début de l’événement coïncidera avec l’ouverture du Festival de Cannes, le 8 mai.
Des tenues décontractées pour limiter le réchauffement
Ce mardi a débuté la campagne « Cool Biz ». Cette campagne annuelle du gouvernement vise à éviter d’intensifier le réchauffement climatique en limitant l’utilisation de l’air conditionné. Les autorités appellent ainsi les entreprises à garder les bureaux à 28° et à encourager leurs employés à abandonner les costumes et cravates pour des tenues plus appropriées aux étés japonais chauds et humides. Un changement des habitudes dont les enseignes de prêt-à-porter entendent bien tirer profit.
Des chauffeurs de bus en grève circulent gratuitement
À Okayama, l’apparition d’une nouvelle compagnie de bus suscite la grogne des chauffeurs du groupe Ryobi. La compagnie rivale, Megurin, assurera une partie des trajets de de sa concurrente à moindres coûts et a en plus choisi une apparence tout à fait mignonne avec des yeux peints sur les véhicules. Les chauffeurs menacés ont entamé une grève surprenante : ils continuent de circuler mais refusent tout paiement des usagers.