Dans la revue de presse de ce mardi 29 septembre, nous aborderons : une statue qui ne plaît pas à Tôkyô, les étudiants étrangers qui peinent à trouver du travail, et enfin la reprise envisagée des cérémonies de la famille impériale.
Statue et discorde
Le Japon n’est pas content et le fait savoir. En effet, le secrétaire général du Cabinet, Katsunobu Katô, a fait savoir qu’il regrettait l’installation récente à Berlin d’une statue d’une jeune fille symbolisant les « femmes de réconfort », Coréennes forcées à la prostitution pendant la guerre. Katô, dans une conférence de presse, a indiqué que cela ne correspondait pas à la position du Japon sur la question, laissant néanmoins la porte ouverte à une amélioration des relations avec Séoul. « Nous approcherons les diverses parties impliquées pour le retrait de la statue », a déclaré le secrétaire général, ajoutant que le gouvernement cherchera également à faire comprendre sa position à la communauté internationale.
Étudiants en difficulté
De nombreux étudiants étrangers actuellement au Japon se retrouvent en difficulté dans la recherche de l’emploi espéré. La pandémie de coronavirus a ralenti l’économie, conduisant ainsi de nombreuses entreprises à être plus frileuses sur le recrutement. Le pays s’inquiète également de voir partir des travailleurs, qualifiés ou non, et quitter l’Archipel alors que celui-ci est en proie à une pénurie de main-d’oeuvre. Ce phénomène touche également, dans une moindre mesure, les étudiants japonais.
Héritier officiel
Le gouvernement japonais envisage des cérémonies pour l’accession d’Akishino, frère de l’empereur, au titre de prince héritier, au cours du mois de novembre. Originellement prévues en avril, elles ont dû être repoussées en raison du coronavirus. Ces cérémonies devraient également faire revenir sur la table les discussions concernant la succession au Trône du Chrysanthème, alors qu’il ne reste que trois héritiers : Akishino et son fils Hisahito, ainsi que Hitachi, l’oncle de l’empereur, âgé de 84 ans.