Dans la revue de presse du mercredi 3 mai, nous aborderons : la visite du Premier ministre japonais en Afrique, les tensions territoriales entre le Japon et la Corée du Sud ainsi que la réticence sur des lois concernant les LGBT.
Visite en Afrique
Lors de sa visite en Afrique, le Premier ministre japonais a exprimé son souhait de renforcer les liens avec les pays en voie de développement. Il a annoncé son initiative de soutien financier envers l’Afrique lors d’un meeting avec le président ghanéen, en apportant une somme de 445 millions d’euros pour favoriser l’épanouissement du continent. Le Japon affirme qu’il n’y a pas de dette dissimulée derrière cette main tendue, une pratique désormais bien connue, notamment de la part de la Chine, qui offre des aides financières accompagnées de dettes impossibles à rembourser par la suite. Le projet est donc de promouvoir le développement de l’Afrique sur les trois prochaines années, en insufflant une dynamique de paix et de stabilité afin de garantir la prospérité de la région.
Tensions territoriales
Suite à la visite des îles Takeshima par un législateur sud-coréen, le Japon manifeste son mécontentement et dépose une protestation contre cet acte symbolique. Ces îles, qui sont au coeur de contentieux territoriaux depuis plusieurs décennies, représentent la source de tensions diplomatiques régulières entre les deux pays. C’est notamment la mise en ligne d’une photo d’un homme arborant fièrement sur le dos le drapeau de la Corée du Sud qui aurait fait fuser les critiques de la part du Japon. Cette publication, postée par le législateur lui-même, est perçue comme une attaque directe envers l’Archipel, alors que le Premier Ministre japonais était sur le point d’effectuer une visite en Corée du Sud afin d’améliorer les liens entre les deux pays.
Des lois controversées
Ce n’est pas une surprise, le Parti Libéral Démocrate est loin d’être l’allié des LGBT. Alors que le Japon traîne des pieds sur les problématiques liées à la communauté LGBT, le Premier ministre japonais fait face à de nombreuses critiques, et est poussé à prendre des actions concrètes pour rattraper son retard à l’approche du sommet du G7. Fumio Kishida et son gouvernement, connus pour avoir tenu dans le passé des discours outrageux envers ces minorités sexuelles, se montrent réticents quant à la mise en place de lois visant à intégrer davantage les LGBT dans la société japonaise. Cette prise de position suggère que le pays a encore du chemin à parcourir en matière de droits de l’Homme …