Dans la revue de presse du lundi 8 juillet, nous aborderons : le système de pension qui a besoin des étrangers, la réélection de Yuriko Koike, et les problèmes de recrutement dans les forces d’autodéfense.
Travailleurs étrangers
Un rapport fiscal du 3 juillet sur le système de pension souligne que les bénéfices des pensions dépendent du nombre de résidents étrangers. En 2023, le Japon comptait 3,41 millions d’étrangers, compensant les pénuries de main-d’œuvre et soutenant le système de pension. Les résidents permanents sont les plus nombreux (890 000), suivis des stagiaires techniques (400 000). Le flux net annuel de 164 000 étrangers jusqu’en 2040 maintiendrait un ratio de remplacement des revenus de 50,4% en 2057. Cependant, l’incertitude plane sur le taux de natalité et l’afflux d’étrangers. Le nombre de remboursements forfaitaires des primes d’assurance pour les étrangers quittant le Japon augmente également.
Victoire de Koike
Yuriko Koike a remporté un troisième mandat en tant que gouverneure de Tôkyô, obtenant près de 3 millions de voix (42,8%). Shinji Ishimaru, ancien maire d’Akitakata dans le département de Hiroshima, est la surprise de cette élection en se classant deuxième avec 1,65 million de voix (24,3%), surpassant la politicienne libérale Renho (18,8%). La participation a atteint 60,62%, un record pour des élections anticipées. Koike a su attirer le soutien des femmes et des partisans de plusieurs partis. Sa campagne, axée sur la stabilité, a résonné auprès des électeurs face à l’incertitude mondiale. Ishimaru a, quant à lui, captivé les jeunes avec son programme économique, et il envisage maintenant une carrière politique nationale.
Problèmes de recrutement
En 2023, les Forces d’autodéfense japonaises ont atteint un niveau record de seulement 51% de leur objectif de recrutement, avec 9 959 nouveaux membres contre 19 598 visés. La pénurie de main-d’œuvre chronique du pays, exacerbée par le vieillissement de la population et la faible natalité, a intensifié la concurrence avec le secteur privé pour attirer les jeunes diplômés. En réponse, le ministère de la Défense envisage d’améliorer les salaires et les conditions de travail, ainsi que d’utiliser l’intelligence artificielle et les anciens membres des Forces d’autodéfense. Un rapport sur ces problématiques devrait être publié fin août.