Dans la revue de presse du vendredi 11 août, jour de la montagne au Japon, nous aborderons : la baisse du tabagisme, la reprise des voyages de groupe, ainsi que le plus haut bâtiment du pays.
Baisse des fumeurs
Le taux de tabagisme a continué de diminuer en 2022, d’après une enquête du ministère de la Santé. Cela reflète une conscience croissante de la santé mais aussi l’impact de la révision de la loi pour lutter contre le tabagisme passif. Le taux de tabagisme des hommes a chuté de 3,4 points par rapport à 2019, atteignant 25,4%, tandis que celui chez les femmes a diminué de 1,1 point à 7,7%. Depuis avril 2020, la modification de la loi sur le tabagisme interdit de fumer à l’intérieur dans de nombreux lieux et impose la création d’espaces séparés pour les fumeurs dans les entreprises.
Retour des groupes
Les entreprises japonaises accueillent favorablement l’annonce de la reprise des voyages des groupes de touristes chinois après la pause due à la pandémie. Elles espèrent le retour du « bakugai », c’est-à-dire les dépenses massives de ces touristes. Les compagnies aériennes All Nippon Airways et Japan Airlines envisagent d’augmenter les vols entre les deux pays. Les grands magasins, comme Isetan Mitsukoshi, se préparent aussi à une augmentation des achats hors taxes. Cependant, les experts restent sceptiques quant à un regain massif de touristes chinois en raison de la lente reprise économique dans le pays et des préoccupations sur les pénuries de main-d’œuvre persistent.
La tête dans les nuages
La tour Mori JP, le plus haut bâtiment du Japon avec environ 330 mètres, achevée fin juin à Tôkyô, ouvrira le 24 novembre. Cette tour de 64 étages abritera bureaux, résidences, installations médicales et une école internationale. Située dans l’arrondissement de Minato, elle s’inscrit dans le projet de développement d’Azabudai Hills qui comprend également deux autres gratte-ciel, des espaces verts et un marché alimentaire. Le promoteur, Mori Building, espère attirer des investissements en créant un environnement attractif pour les cadres étrangers et les personnes aisées. Le projet, débuté en 1989 et coûtant environ 640 milliards de yens, ambitionne de devenir une destination majeure accueillant 30 millions de visiteurs par an.