La compagnie Tepco, responsable de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fukushima qui fut au centre de la catastrophe du 11 mars 2011, a accepté de payer des compensations financières pour dommages matériels.
Les compensations s’élevant à 420 millions de yens (environ 3 millions d’euros), elles ne s’appliquent cependant qu’aux régions les plus durement touchées par les radiations. 52 habitants de dix familles de Minamisoma, qui était déclaré zone d’évacuation prioritaire, et 9 habitants d’une famille vivant dans une ville voisine avaient demandé des compensations pour les dommages causés par la catastrophe.
Les avocats représentant les familles ont déclaré au Mainichi Shimbun le 2 février 2015 que Tepco avait finalement accepté les exigences des 10 familles de Minamisoma mais refusait catégoriquement de dédommager la famille vivant à l’écart de la ville. La compagnie électrique a déclaré qu’elle n’avait pas à traiter les régions moins irradiées de la même manière que les zones d’évacuation prioritaires.
Suite à cette annonce, les dix familles de Minamisoma ont tenu à montrer leur solidarité en refusant les compensations jusqu’à ce que les demandes de la dernière famille soient respectées.