Dans la revue de presse de ce mardi 1er avril 2025, voici nos actualités : les changements concernant la vente de terres agricoles, la pression des États-Unis sur le commerce avec le Japon, ainsi que la révélation sur le dernier court-métrage de Miyazaki.
Vente de terres agricoles
Le Japon va interdire aux étrangers dont les visas expirent prochainement d’acquérir des terres agricoles, afin d’éviter les usages détournés dans un contexte de hausse des prix alimentaires. Dès mardi, une réforme du règlement d’application de la loi sur les terres agricoles exigera la déclaration de la durée de validité du visa. Les acquisitions seront refusées en cas de visa expirant bientôt sans perspective de renouvellement. Ceux qui prévoient de s’éloigner de la terre seront également exclus. Les comités agricoles locaux évalueront les demandes au cas par cas. Des entreprises françaises, chinoises et hongkongaises figurent parmi les principaux acquéreurs étrangers.
Pression de Trump
Les États-Unis ont renouvelé leur pression sur le Japon pour qu’il augmente ses importations de produits américains, notamment automobiles, agricoles et halieutiques, dénonçant des barrières non tarifaires. Dans le rapport 2025 sur les obstacles au commerce, le représentant américain au commerce critique la réglementation japonaise, notamment sur le marché du riz. Alors que le Japon n’impose aucun droit de douane sur les véhicules importés, les États-Unis prévoient d’instaurer une taxe supplémentaire de 25% sur les voitures étrangères. Le président Trump s’apprête à annoncer des droits de douane réciproques visant plusieurs pays, dans une volonté de défendre les intérêts américains.
Nouveau court-métrage
Contre toute attente, Hayao Miyazaki travaillerait sur un ultime court-métrage, 「夢の果て」(Yume no Hate / La fin d’un rêve), coécrit avec ChatGPT. Selon une fuite confidentielle, l’œuvre, qui explore la perte de mémoire d’un esprit de la forêt face à la technologie humaine, aurait été développée dans le secret d’un atelier du studio Ghibli. ChatGPT aurait généré les dialogues, encadré par le maître lui-même. Une collaboration technique avec OpenAI Japon est évoquée. Toshio Suzuki aurait confié : « Hayao a compris que l’intelligence ne réside pas dans la machine, mais dans la question qu’on lui pose. »
