Tokyo s’est portée candidate à l’organisation des Jeux Olympiques 2020, afin de donner un coup d’accélérateur au rétablissement du Japon éprouvé par un tsunami et un accident nucléaire.
Le président du Comité olympique japonais, Tsunekazu Takeda, en a fait l’annonce officielle samedi dans la capitale nippone en présence du président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge.
Prétendante malheureuse aux JO-2016, la ville espère cette fois l’emporter pour organiser ses deuxièmes olympiades d’été, après celles de 1964. Le Japon a en outre accueilli deux fois les Jeux d’hiver, à Sapporo en 1972 et Nagano en 1998.
Pour l’organisation des JO-2016, Tokyo avait été battue par Rio de Janeiro. La capitale nippone avait présenté une candidature « écologique », promettant une ville parsemée d’un million d’arbres et des Jeux sans émission de CO2.
Elle avait mis en avant un projet « compact », avec des sites regroupés au centre ville et un réseau de transport efficace, permettant à 70% des athlètes de résider à moins de dix minutes de leur lieu de compétition.
Coeur de la plus grande mégapole du monde, Tokyo avait provisionné 400 milliards de yens (3,5 milliards d’euros) pour les dépenses d’infrastruture, un montage financier salué à l’époque par les experts du CIO.
Le comité avait en revanche pointé le faible soutien populaire accompagnant le projet, un défaut dont Tokyo avait souffert, notamment face à la candidature de Rio de Janeiro portée par le charismatique président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
La candidature pour 2016 avait coûté à Tokyo quelque 15 milliards de yens (135 millions d’euros).
Madrid, candidate défaite pour les JO de 2012 et 2016, et Rome se sont déjà mises officiellement sur les rangs pour 2020. Istanbul et Doha envisagent aussi de se présenter.
Les postulantes ont jusqu’au 1er septembre pour se faire connaître. La ville hôte sera désignée par le CIO à Buenos Aires en septembre 2013.