Dans la revue de presse du jeudi 21 décembre, nous aborderons : les falsifications des données liées à des tests de sécurité chez Toyota, des revendications liées à la construction d’un site de garnison, ainsi que le projet d’un réfugié vietnamien.
Crash-tests
C’est un scandale de taille qui frappe de plein fouet une filiale de Toyota, accusée d’avoir manipulé les données concernant les tests de sécurité anti-collision datant de 1989. Suite à cette découverte, les bureaux du constructeur automobile Daihatsu ont été perquisitionnés par le gouvernement japonais, et la marque est contrainte de suspendre ses livraisons. Daihatsu approvisionne en véhicules et pièces détachées plusieurs grandes marques, dont Toyota, Mazda et Subaru. Cette falsification des données pourrait créer un effet boule de neige conséquent sur l’ensemble de l’industrie automobile japonaise et entacher davantage la réputation de la marque, déjà ternie par un ancien scandale également lié à des fraudes de données.
Problèmes de sécurité
La construction d’un site de garnison des Forces terrestre d’autodéfense pour les avions de transport Osprey soulève de nombreuses inquiétudes liées à des problèmes de sécurité. Suite au récent accident d’un avion américain, les habitants de la ville de Saga, dans le sud-ouest du Japon, ont déposé une plainte ce mercredi. Des pêcheurs locaux et autres propriétaires fonciers se sont opposés à ce projet, déclarant que les anciens pêcheurs ayant vendu les terres n’en étaient pas propriétaires, et n’avaient donc pas le droit de les vendre au gouvernement. Ils ont également exprimé leur préoccupation quant à la possible perturbation de leur activité. L’opposition locale n’a cependant pas suffit à démanteler ce projet, qui est toujours en cours.
Le Vietnam au Japon
Yuji Yamamoto, un homme âgé de 40 ans et chef d’une entreprise de gestion de restaurants, a pour projet de créer un « petit Vietnam » dans le département de Gunma. À l’âge de 3 ans, Yamamoto a été contraint de quitter le pays avec sa famille pour échapper à la situation chaotique qui a suivi la guerre du Vietnam. Le Japon s’est transformé en terre d’accueil pour lui et sa famille, qui ont décidé de s’installer dans ce département. Plus tard, Yamamoto s’est engagé dans des initiatives humanitaires, distribuant des repas gratuits et du riz pendant la pandémie, renforçant ainsi son rôle de facilitateur entre les communautés vietnamiennes et japonaises.