Dans la revue de presse de ce jeudi 21 mai, nous aborderons : le développement d’un traitement contre le coronavirus à l’aide d’ARN, puis la difficulté à traiter les demandes d’aide financière par les municipalités, et enfin la tendance des usines à remplacer leur main d’œuvre par des robots.
Traitement à base d’ARN
Une jeune entreprise de biotechnologie de la préfecture de Fukuoka au Japon s’associe aux autorités locales dans le but de développer un médicament pour traiter le COVID-19, à l’aide de sa technologie ARN. Bonac Corp, basée à Kurume, affirme que seules deux autres entreprises dans le monde tentent de développer un médicament à base d’acide nucléique. Leur but est de développer un médicament inhalé qui peut agir directement sur les poumons du patient, ayant ainsi peu d’effets secondaires.
Lourdeur du traitement des demandes
De nombreuses municipalités locales japonaises ont du mal à distribuer l’aide financière universelle de 100 000 yens à partir de demandes en ligne. Les fonctionnaires doivent comparer les informations fournies en ligne avec celles qui figurent dans le registre de base des résidents (il n’y a pas de système informatique pour le faire), et ils sont confrontés à de nombreuses erreurs. Environ 97 % des bureaux municipaux japonais ont commencé à accepter les demandes en ligne, mais la distribution de l’aide a commencé dans moins de 60 % d’entre eux.
Remplacement des humains par les machines
Les employés d’usine s’inquiètent actuellement de la tendance des entreprises à remplacer la main d’œuvre par des robots, surtout en cette période. Les signes naissants des carnets de commandes de géants de l’industrie comme Fanuc Corp., Keyence Corp. et Harmonic Drive Systems Inc. indiquent que les entreprises veulent mettre en place leurs activités de plus en plus sans les humains. Et les exportations de robots industriels du Japon ont augmenté dans certaines parties du monde par rapport à l’année précédente.