Dans la revue de presse du mercredi 11 août, nous aborderons : le rejet d’une plainte pour travail forcé, le demande de changement de sexe sur un document officiel et le relais de la flamme pour les Jeux paralympiques.
Travail forcé
Un tribunal sud-coréen a rejeté une action en dommages et intérêts, déposée par cinq plaignants, contre Mitsubishi pour travail forcé lors de la Seconde guerre mondiale. Le même verdict avait été rendu en juin dernier alors que 16 entreprises japonaises étaient visées. Ces décisions sont en opposition avec celle de la Cour suprême sud-coréenne qui avait condamné Nippon steel en octobre 2018. Cette décision avait notamment tendu les relations entre les deux pays, alors que pour le Japon cette question est définitivement réglée depuis les accords bilatéraux de 1965.
Changement de sexe
Le leader d’un groupe sur les troubles de l’identité de genre a demandé, au gouvernement du département de Shimane, de changer le sexe sur sa carte d’identité « My number ». L’homme de 63 ans souhaite, en effet, être enregistré en tant que femme, sexe auquel il s’identifie. « Cela nie mon existence et me bouleverse mentalement. Je veux que la carte corresponde au sexe auquel l’individu s’identifie » a-t-il déclaré. Selon le ministère des Affaires intérieures, il s’agirait de la première demande du genre au Japon.
Relais olympique
Le relais de la flamme pour les Jeux paralympiques de Tôkyô, qui se dérouleront du 24 août au 5 septembre, n’aura finalement pas lieux en raison du coronavirus. La flamme devait parcourir environ 35 km et être portée par 700 personnes. Malheureusement pour ces coureurs, le relais sera remplacé par un évènement qui se tiendra au bâtiment du gouvernement métropolitain de la capitale nippone.