Dans cette revue de presse du lundi 7 janvier nous aborderons : la réponse d’Abe dans l’affaire du travail forcé, la comparution de Carlos Ghosn et la taxe de départ pour les touristes.
Abe prépare une réponse dans l’affaire du travail forcé
Le Premier ministre Shinzô Abe a demandé à ses ministres d’examiner les mesures correctives après que des plaignants sud-coréens aient engagé des démarches juridiques. Ces démarches concernent les saisies d’avoir locaux d’un sidérurgiste japonais, Nippon Steel & Metal Corp, qui avait refusé de se conformer à une ordonnance du tribunal pour indemniser le travail forcé en temps de guerre. En octobre, la Cour suprême sud-coréenne avait déjà exigé une compensation pour 4 Coréens. Le Japon se défendait en indiquant que les compensations étaient finies depuis un traité signé entre les deux pays en 1965.
Carlos Ghosn va s’exprimer… 10 minutes
Ce mardi, à sa demande, l’ancien PDG va comparaitre devant un tribunal de Tôkyô. D’après NHK, la chaine de télévision, ses avocats ont déposé une requête selon l’article 34 de la Constitution qui stipule qu’une personne détenue peut demander le motif précis de sa détention lors d’une séance publique. Cette séance ne durera cependant que 10 minutes. Ce sera la première fois qu’il s’exprimera publiquement depuis son arrestation le 19 novembre.
Le Japon commence à toucher la taxe de départ
Cette taxe de 1000 yens (8 euros) concerne tous les voyageurs quittant le pays. Elle aidera à financer la promotion du tourisme, en prévision des Jeux olympiques et paralympiques de 2020. Elle s’appliquera aux transports aériens, mais aussi maritimes. Les recettes serviront principalement à trois objectifs : fournir un service de voyage plus fluide, faciliter l’accès à l’information sur les attractions touristiques et promouvoir les ressources touristiques des zones régionales telles que les cultures locales uniques à chacune ou encore les caractéristiques naturelles.