Dans la revue de presse du vendredi 9 février, nous aborderons : la mise en place d’un système facilitant la résidence à long terme pour les travailleurs étrangers, les excuses de TEPCO suite à une fuite radioactive, ainsi que la classification des ours en tant « qu’espèce sauvage à contrôler« .
Nouveau système
Face à la pénurie de main-d’oeuvre au Japon qui est exacerbée par le faible taux de natalité, le gouvernement a officiellement décidé d’abolir le programme controversé de stages techniques étrangers, marquant une rupture dans son approche à l’égard des travailleurs étrangers. En effet, un nouveau système sera instauré pour faciliter la résidence à long terme. L’objectif du nouveau système est d’amener les travailleurs étrangers à atteindre un certain niveau de compétence dans un délai de trois ans, ouvrant ainsi la possibilité d’un séjour prolongé au Japon. Le plan prévoit également la possibilité de transferts conditionnels vers divers lieux de travail dans le même secteur après une période déterminée. Cela marque un changement par rapport à l’orientation du programme précédent, qui mettait l’accent sur le transfert de compétences techniques vers les pays en développement. Le Premier ministre Fumio Kishida a affirmé lors d’une réunion tenue vendredi que le Japon aspirait à établir une société harmonieuse et à devenir une destination attrayante pour les travailleurs étrangers.
Fuites radioactives
Jeudi, l’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a présenté des excuses au gouvernement local pour une fuite d’eau radioactive d’un bâtiment du site. Tokyo Electric Power Company (TEPCO) a indiqué que 5,5 tonnes d’eau avaient fui d’une sortie liée à un dispositif de traitement des eaux contaminées, stockées dans le complexe affecté par la fusion du combustible du réacteur en 2011. TEPCO a assuré que cet incident n’avait pas eu d’impact sur l’environnement extérieur à l’usine. Tatsuya Taminami, directeur de la centrale, a exprimé ses excuses, reconnaissant l’inquiétude suscitée chez les habitants de Fukushima. En réponse, le département a exigé des mesures préventives. La fuite a été détectée mercredi matin, survenue pendant le nettoyage du dispositif de traitement des eaux dans un bâtiment d’incinération.
Espèces sauvages
Alors que les attaques d’ours se multiplient, le ministère japonais de l’Environnement envisage de catégoriser les ours comme « espèce sauvage à contrôler » d’ici fin avril, coïncidant avec la fin de leur période d’hibernation. Entre avril 2023 et janvier de cette année, 218 personnes ont été blessées par des attaques d’ours au Japon, dépassant déjà le nombre de 158 blessés enregistrés en 2020. Cette classification autorisera l’État à apporter son soutien à la capture d’animaux sauvages qui causent des préjudices aux populations, aux récoltes agricoles et à l’écosystème.