Dans la revue de presse de ce lundi 5 août, nous aborderons : la possible arrivée de Takeshi Hino au Stade Toulousain, puis l’adoption de l’énergie issue de biomasse au lieu de combustibles fossiles à Shinjuku, et enfin une exposition sur les esclaves sexuelles sud-coréennes annulée par le Japon.
Un joueur nippon à Toulouse ?
Un joueur japonais pourrait rejoindre le Stade Toulousain ! En effet, Takeshi Hino, rugbyman international de 29 ans rejoindra le club afin de commencer une période de test qui pourrait conduire à un potentiel contrat. Le talonneur aux deux sélections, du haut de ses 1m72 pour 100 kg, et grand absent de la Coupe du Monde de rugby 2019 n’a pas non plus été retenu pour la Pacific Nations Cup, de quoi lui laisser le temps de préparer sa rentrée chez les toulousains.
La fin des combustibles fossiles
La semaine dernière, la mairie de Tôkyô, située à Shinjuku, est passée des énergies fossiles à la biomasse pour 80% de ses apports en électricité. Cette transition s’inscrit dans le cadre de l’objectif zéro émission nette de dioxyde de carbone pour la capitale nippone d’ici 2050. Du CO2 est émis lorsque la matière végétale est brûlée pour produire de l’énergie, achetée par le fournisseur Hitachi Zosen et produite à partir de déchets dans des usines d’incinération, mais il est compensé par l’absorption du gaz pendant la croissance des plantes. Le bilan carbone est donc considéré comme nul.
Une exposition controversée
Le Japon refuse d’endosser sa responsabilité concernant les esclaves sexuelles sud-coréennes de l’armée impériale. L’exposition de la Triennale d’art contemporain d’Aichi qui devait présenter un Japon sans censure sur le thème de « Après l’absence de liberté d’expression ? » aura eu l’effet inverse puisqu’elle a été annulée à cause de La Fille de la Paix, statue sur les femmes de réconfort obligées de satisfaire les besoins sexuels des soldats japonais pendant la Seconde guerre mondiale. Le maire de Nagoya a expliqué que la statue piétinait la sensibilité du peuple japonais.