Dans la revue de presse de ce vendredi 12 juillet, nous aborderons : les créations originales d’un maître dans l’art du bonsaï, puis les kofun inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO et enfin le second atterrissage réussit de la sonde Hayabusa2 sur l’astéroïde Ryûgû.
Masahiko Kimura : un maître du bonsaï
Masahiko Kimura s’est formé pendant 11 ans à l’art du bonsaï : art traditionnel fortement ancré dans la culture japonaise. Mais il ne se contente pas de reproduire ce qu’il a appris et casse les codes en modernisant cet art. Ses bonsaïs sont plus élaborés que ceux de ses prédécesseurs et peuvent mêler bois mort sculpté et bois vivant. Au début critiqué, il est aujourd’hui reconnu en tant que maître du bonsaï contemporain et participe à des expositions et démonstrations dans divers pays.
Kofun : anciens tertres à l’UNESCO
Le Japon dispose à présent d’un 23e site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Il s’agit des kofun de Mozu-Furuichi. Traduit littéralement du japonais par « anciens tertres », les kofun de formes simples (rondes, carrées) ou plus originales (formes de serrure ou de coquille Saint-Jacques) sont des monuments funéraires de l’ère du même nom (entre le IIIe et le Vie siècle). Situées près d’Ôsaka, les sépultures classées où repose l’élite sociale de l’époque sont au nombre de 49 sur les 160 000 existants dans le pays et ont été choisies pour représenter au mieux les kofun japonais.
Hayabusa2 continue sa mission
Lancée en décembre 2014, la sonde Hayabusa2 a réussi à se reposer sur l’astéroïde Ryûgû. L’objectif inédit de la mission est de récolter des échantillons souterrains de cet astéroïde, après y avoir créé un cratère, afin de mieux comprendre l’évolution du système solaire. L’Agence d’exploration spatiale japonaise (le Jaxa) explique qu’en effet, les échantillons ont gardé les traces de la naissance du système solaire. La Jaxa espère ainsi y trouver des traces de matières organiques et d’eau. Le retour de Hayabusa2 est prévu pour fin 2020.