Le Japon et l’Union Européenne entament la dernière phase de finalisation d’un vaste accord commercial. À la clé, la baisse des prix de produits taxés.
Le ministre des Affaires étrangères, Fumio Kishida, sera à Bruxelles ce mercredi 5 juillet 2017 pour négocier les clauses du partenariat économique avec Cecilia Malmstrom, commissaire européen chargé du commerce. Parmi les points convenus, une immédiate suppression des tarifs douaniers pour le vin japonais comme français. La taxation des voitures d’importations japonaises se verra tomber à zéro sur 7 ans. L’UE a également demandé la réduction de 30% des taxations sur le fromage en provenance de l’Europe. Le Japon a accepté de mettre en place un prix inférieur pour celui-ci dans la limite du volume d’importation fixé.
Cet accord à terme devrait mener à une augmentation des exportations et importations entre ces deux partenaires. De plus un tel partenariat ne pourrait que renforcer les mesures protectionnistes forgées par le président Trump et isoler davantage les États-Unis “America first”. L’accord, qui regroupe deux géants englobant un quart de l’économie mondiale serait un puissant symbole du libre-échange dans une période où la mondialisation fait débat. Si cet accord est validé par Bruxelles et Tôkyô, il devra encore être ratifié et plusieurs mois seront nécessaires avant sa mise en application.