Emiko Okuyama, la maire de Sendai, a demandé officiellement à la Chine de prêter un panda au zoo de sa ville. Elle espère que l’animal, hautement symbolique au Japon, pourra regonfler le moral des enfants de la région, toujours traumatisés par le séisme et le tsunami qui ont frappé la ville en mars dernier.
Le gouvernement a annoncé qu’il apporterait son soutien à cette requête.
Depuis des siècles, la Chine a développé une « diplomatie du panda » avec ses partenaires en leur offrant en gages d’amitié un panda géant, animal à valeur de trésor national. C’est ainsi que le Japon avait obtenu un couple de pandas en 1972. En 1984, l’Empire du Milieu a cessé de donner des pandas pour mettre en place un système de prêt longue durée. Ainsi, les deux pandas du zoo de Ueno appartiennent à la Chine : la ville de Tokyo a un bail de dix ans sur ces deux animaux et reverse en échange 73 millions de yens (695 000 euros) par an à Pékin.
Après le tremblement de terre dévastateur de 1995, les Chinois avaient déjà prêté un couple de pandas au zoo de Kobe. Sauf que l’année dernière, l’un d’eux est mort, asphyxié durant une anesthésie pour lui ponctionner du sperme alors qu’il n’était pas dans sa période de reproduction. La Chine avait alors ouvert une enquête, mandaté des vétérinaires pour l’autopsie et avait clairement mis en cause les soigneurs japonais. Pour que les enfants puissent accueillir un nouvel ami poilu après le séisme du Tohoku, il faudra que le tsunami ait aussi balayé cette rancune.
« Diplomatie du panda » ? Plutôt « Nusiness du panda » !
Je trouve vraiment n’importe quoi de faire payer une telle somme pour un animal en voie de disparition !
Surtout quand on sais que la Chine doit être le pays le plus pollueur et destructeur de la nature au monde…