Près de 16000 ordinateurs pourraient être infectés par ce même virus destiné à la fraude bancaire en ligne en utilisant des identifiants et mots de passe volés.
Depuis 2011, l’Agence Nationale de Police a recensé 600 cas avérés de transferts de fonds non autorisés. Les enquêteurs soupçonnent un même groupe d’être responsable de la plupart des 400 cas rapportés cette année.
« Il est possible que le nombre de cas augmente » a indiqué jeudi un fonctionnaire en charge de l’affaire.
Le virus, dont la propagation s’est accélérée cette année, est capable de voler les identifiants émis par les institutions financières lors d’une seule transaction. Selon les enquêteurs, les ordinateurs seraient infectés par l’accès à certains sites internet.
Une société de sécurité informatique a trouvé que identifiants et mots de passe volés ont été envoyés sur des serveurs aux États-Unis et en Europe. Grâce a ces recherches, les autorités ont pu déterminer une liste de terminaux probablement infectés.
Ces dernières ont donc demandé aux fournisseurs d’accès internet de prévenir leurs clients de l’éventuelle brèche de sécurité et de supprimer le virus.